Responsable à 8% des émissions totales de gaz à effet de serre !!, la « Fast Fashion » est aujourd’hui synonyme de surconsommation destructrice pour la planète. Face à ces conséquences désastreuses pour l’environnement, une nouvelle mode durable, éthique et responsable émerge depuis quelques années : la « Slow Fashion ». « La Slow Fashion » (mode lente en français) s’oppose à cette production et consommation massive. Il s’agit tout simplement de consommer moins…, mais mieux !
Alors, que se cache-t-il derrière ce mouvement qui commence à devenir une véritable révolution ?
La Slow Fashion, c’est quoi ?
La Slow Fashion est un mouvement apparu dans les années 2 000 et qui a débuté dans les pays anglosaxons. Le mouvement a pris de l’ampleur à la suite d’un événement tragique survenu en Asie. En effet, le 24 avril 2013 à Dacca, capitale du Bangladesh, un immeuble entier (le Rana Plaza) s’est effondré. À l’intérieur s’y trouvait plusieurs ateliers de confection dans lesquels environ 3 700 employés travaillaient chaque jours pour des marques internationales de vêtements. Cet événement a fait plus de 1 127 morts et a été le déclencheur de plusieurs prises de conscience. À la suite de ce drame, beaucoup de monde a commencé à réaliser ce qu’il se cachait réellement derrière leurs vêtements.
Sensible à l’empreinte écologique et sociale d’un vêtement, la « Slow Fashion » met en avant une consommation de qualité́ qui dure dans le temps. Mais concrètement, comment s’applique-t-elle ?
Des valeurs fortes et partagées
Acheter mieux c’est une multitude de possibilités de consommation.
Lorsque l’on rejoint la « Slow Fashion » c’est pour se tourner vers des produits de qualités sur le plan économique, environnemental et social. En effet, lorsque l’on parle de produits plus durables, on pense à des pièces composées de fibres naturelles, non traitées, produites localement, qui bénéficient d’un savoir-faire à la création et qui sont créées dans le respect du salarié.
Mais la Slow fashion, ce n’est pas que ça : un protocole entier doit être respecté !
La traçabilité du produit, l’implication des fournisseurs dans le respect de l’environnement, la valorisation des savoirs-faires, les impacts environnementaux, l’excellence du produit et sa durabilité, une transparence et communication directe avec la clientèle ainsi que l’éco-conception, toutes sont des valeurs essentielles à la « Slow Fashion ». Mais comment convaincre les consommateurs d’y adhérer ?
La Slow Fashion est bonne pour notre santé
Avec ce mouvement, vos vêtements n’ont (presque) pas de date de fin de vie. On achète une pièce parce qu’elle ressemble à nos valeurs et nos goûts, et non pas parce qu’elle est tendance, donc éphémère. Au même titre que l’on se compose une garde-robeavec des pièces utiles, toujours dans l’idée de satisfaire un besoin et non un désir. Outre l’idée qu’elle est bonne pour l’esprit, il ne faut pas négliger que la « Slow Fashion » est aussi bonne pour la peau ! En effet, des textiles de mauvaise qualité peuvent s’avérer très nocifs pour la santé. Les pratiquants de la « Fast Fashion » peuvent négliger certains composants dans leurs textiles. Les pesticides contenus dans les matières premières ou les traitements chimiques que les produits subissent font des vêtements un nid d’agents chimiques très toxiques pour la santé, souvent classés dans des catégories de types « cancérigènes » ou « perturbateurs endocriniens ». C’est pourquoi, certains tissus que l’on met sur notre peau peuvent provoquer des réactions allergiques comme des plaques rouges ou d’irritation.
Mais comment être sûr d’acheter des produits de qualité ?
Ne plus tomber dans le panneau
« Oui ! Je veux mieux consommer ». Cette phrase, que l’on entend encore peu tend à se démocratiser au fil des années. Mais comment être sûr d’acheter responsable sans se tromper ? Pour cela, trois étapes primordiales avant d’acheter sont à respecter.
Ce schéma recense les trois étapes essentielles auquel il faut procéder pour consommer de façon plus responsable. Néanmoins, avant de commencer, il faut trier sa garde-robe. Et pour ne pas perdre pied et réussir au mieux son tri, il est important de garder àl’esprit que la qualité prime sur la quantité. Les pièces gardées doivent être à la fois durable mais également mixables entre elles.
L’étape 1 consiste à « se questionner ». En effet, il est important de bien réfléchir avant d’acheter.
Et voici quelques exemples de questions à se poser avant tout achat :
- Ai-je un article similaire dans mon dressing ?
- En ai-je réellement besoin ?
- Ce produit me procure-t-il de la joie ?
Une fois que l’on est sûr d’en avoir envie et besoin, l’étape 2 consiste à « chercher l’information ». Car pour mieux consommer, il faut aussi s’informer sur la marque, ses valeurs et ses engagements.
Les exemples de questions types à se poser sont donc :
- Cette marque fait-elle l’objet de controverse ?
- Est-elle adepte de la « Fast-Fashion » ?
- Possède-t-elle des labels ?
La dernière étape, numéro 3, consiste tout simplement à « lire l’étiquette » cachée dans le vêtement. En effet, ce petit bout de tissu peu nous renseigner beaucoup plus que l’on ne le croit.
Voici ce qu’il faut identifier :
- La composition du produit. Est-il en matière synthétique ou naturelle ?
- Le pays de fabrication. La marque a-t-elle délocalisé sa production dans des pays « sous-développés » ?
- Le prix. Il peut être le reflet d’un produit durable, car si vous payez 5 € pour un t-shirt, forcément, quelque part dans le monde, quelqu’un le paye.
Alors, qu’attendez-vous pour rejoindre le mouvement ?
Sarah, Team Novacteur
#BECLOSETONATUREBENOVACTEUR
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