Pour continuer de développer leur marque et faire du profit, l’industrie de la mode ne cesse de se réinventer et n’hésite pas à investir massivement pour continuer de séduire.Il est vrai qu’en terme de marketing, les grands groupes ne manquent pas d’imagination. C’est pourquoi, pour redorer leur image auprès d’une clientèle de plus en plus soucieuse de son impact environnemental, les marques ont fait preuve d’ingéniosité… C’est de là qu’est né le « Greenwashing », méthode qui concerne bien souvent les acteurs majeurs de la Fast Fashion.
Mais, avez-vous déjà entendu parler de cette pratique ?
Le Greenwashing, c’est quoi ?
Le « Greenwashing » (éco blanchiment en français) est un terme anglais apparu en 1989. Il désigne une action marketing destinée à tromper le consommateur sur la position de l’entreprise quant à son engagement écologique, le tout, en conservant des pratiques polluantes et immorales.
Mais comment ces géants du textile qui le pratiquent s’y prennent-ils ?
Une publicité mensongère ?
Il est vrai que de promouvoir un tee-shirt traité aux pesticides à l’autre bout du monde n’est pas chose simple. C’est pourquoi, pour y remédier, les marques se sont munies d’une arme redoutable : la publicité. Au fil des années, les codes de la publicité ont changé et sont passés d’une simple promotion à une réelle manipulation. Pour séduire avec leur produits « bon marché », on retrouve souvent dans les campagnes publicitaires de ces pratiquant des décors naturels, verts, à l’esprit « campagne » ou « exotique ».
Exemple de campagnes publicitaires utilisant le « Greenwashing »


Déchiffrer les étiquettes, un vrai travail d’orfèvre ?
Une étiquette est composée de diverses informations, dans lesquelles il faut s’y aventurer et où l’on peut parfois s’y perdre. Mais ces informations peuvent être trompeuses. En effet, au premier abord, l’étiquette ne semble pas être « menteuse ». C’est pourquoi, il faudrait parfois se méfier d’un textile « Made in Portugal » car il peut être beaucoup moins durable qu’un textile « Made in Bangladesh ». Pourquoi ? Pour la bonne raison que la composition du produit ou l’origine des matières première sont des facteurs influents.
Prenons l’exemple d’un textile « 100% coton ». Au premier regard, la composition semble « clean » et naturelle. Mais sous cet aspect se cache une autre réalité car certaines informations sont manquantes : pas d’origine ni d’information sur le traitement que le coton aurait pu subir, comme un traitement par pesticides ou la présence de teintures chimiques.
Quels sont donc les moyens mis à notre disposition pour nous garantir « de vrais bon produits » ?
De vrais bons indicateurs contre le Greenwashing ?
Pour parvenir à démêler le vrai du faux, les labels sont les moyens les plus efficaces mais il en existe une multitude. Voici une sélection des plus reconnus, pour une consommation plus responsable :
GOTS (= Global Organic Textile Standard)
Il certifie l’utilisation de produits biologiques et limite l’utilisation de métaux lourds et de produits cancérigènes présents dans les vêtements
Oeko-Tex
Il garantit la non-utilisation de produits toxiques et prend en compte des critères environnementaux plus poussés tel que la pollution de l’air ou le rejet dans les eaux usées. C’est l’un des labels les plus protecteurs de l’environnement
EcoCert
Ce label garantit que les procédés de fabrication et de transformation sont respectueux de l’environnement et de l’homme, ainsi que l’absence d’ingrédients pétrochimiques.
Fair Wear
Ce n’est pas un label officiel mais il nous renseigne sur la manière dont a été produit le textile par le biais des conditions salariales (limite les discriminations, garanti un salaire minimum et des conditions de travail descentes)

(Sachez qu’aujourd’hui, les produits NOVACTEUR sont garants de l’ensemble de ces labels. Son coton est certifié GOTS, ses teintures certifiées EOKO-TEX et ses encres sont certifiées EcoCert! )
N’oubliez pas, les marques sont attentives à ce que vous consommez, alors VOUS seul pouvez changer les choses !
Sarah, Team Novacteur
#BECLOSETONATUREBENOVACTEUR
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