Malheureusement, le « Made in » des étiquettes reflète un endroit parmi tant d’autres dans le processus de production. Il n’est pas obligatoire pour les producteurs, fabricants d’inscrire le pays d’origine du produit quand il est étranger et généralement, le produit n’a en réalité pas qu’une seule origine. Le « Made In » est aussi trompeur pour le consommateur : nous voyons inscrit un pays avec des normes sanitaires convenables et assumons que le T-shirt a été conçu dans de bonnes conditions. La réalité est bien différente…


En effet, dans leur quête d’une production bon marché, les grandes marques de mode déplacent souvent leurs installations de production dans des pays sous-développés. Là bas, les salaires sont plus bas et les réglementations et normes sont plus libérales. Bien loin d’améliorer les conditions de travail pour les employés, l’industrie de la mode pratique, dans la plupart de ces pays, des salaires inférieurs au salaire minimum. Ces salaires ne couvrent pas les besoins essentiels des travailleurs et ne leur laissent aucun budget pour les urgences et les frais accessoires.

Les conditions de travail

En raison de la pauvreté, personne n’ose revendiquer ses droits sous peine de perdre son travail. Les chefs d’usines aiment effectivement à rappeler que les couturiers sont interchangeables et qu’aucune place n’est garantie. Dans cette ambiance angoissante et compétitive, on retrouve majoritairement des femmes couturières, mais aussi des enfants.

Un salaire supplémentaire étant nécessaire pour leur survie, les familles savent qu’elles ne doivent pas s’interroger sur la qualité du traitement réservé à leurs enfants. Ainsi en plus d’être privés de leur droit fondamental à l’éducation, les enfants doivent travailler dans des conditions désastreuses.

Pour les femmes, les conditions de travail et certaines pratiques peuvent se révéler extrêmement difficiles. Avec des horaires de travail excessifs et imprévisibles et des problèmes de sécurité, il est difficile pour elles de combiner les responsabilités familiales et leur travail. Dans les industries du textile, des vêtements, du cuir et de la chaussure, la protection de la maternité demeure faible ou inexistante, et différentes formes de violence, d’abus ou de harcèlement sont toujours recensées.


Ne tombons cependant pas dans la généralisation. Au sein d’un même pays, les conditions de travail sont extrêmement variables. Si le vêtement a été confectionné dans un pays avec des normes de travail réputées bonnes, cela ne garantit en rien que le vêtement est éthiquement responsable, et inversement. D’où l’importance de regarder attentivement les labels et les conditions de fabrication de ce que l’on achète.

Quentin et Ségolène ????

Responsables communication digitale

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